Abdel Mouttaleb Ménara (1940-2013) #ami

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Extrait du livret de ses poésies qu’il m’a offert au début des années quatre-vingt-dix du siècle dernier :

Tout le monde passe

Il y en a ceux qui passent sans se retourner sur leur trace…

Il y en ceux qui regardent s’ils n’ont rien oublié ;

puis il y en a ceux qui remplissent leurs poches avec le

bien et le mauvais*.

Mon ami Ménara était de ces derniers. Il s’en va les poings enfoncés dans ses poches pleines. Adieu Abdel.

* Ménara, A. M., Pour une vérité, page 5, Paris, Les Paragraphes Littéraires de Paris, 1975.